Sortie : 28 mars 2018
Durée : 2h 20min
Réalisateur : Steven Spielberg
Genres : SF, Action
Le pitch :
En 2045, pour fuir un monde rongé par les problèmes, les hommes se réfugient dans un monde virtuel, l'Oasis, où ils peuvent tout faire (ou presque) et être qui ils veulent à travers leur avatar.
La mort de James Halliday, le créateur de l'Oasis, déclenche une quête virtuelle dont le gagnant héritera de l'immense fortune de Halliday, et deviendra le nouveau propriétaire de l'Oasis.
Wade Watts, orphelin de 18 ans, se lance comme bien d'autres dans cette quête, via son avatar Parzival. En plus des obstacles virtuels, il devra composer avec l'entreprise numéro 2 de la réalité virtuelle, IOI (Innovative Online Industries), qui compte bien prendre possession de son concurrent.
Heureusement, Wade/Parzival ne sera pas seul dans cette quête.
La mort de James Halliday, le créateur de l'Oasis, déclenche une quête virtuelle dont le gagnant héritera de l'immense fortune de Halliday, et deviendra le nouveau propriétaire de l'Oasis.
Wade Watts, orphelin de 18 ans, se lance comme bien d'autres dans cette quête, via son avatar Parzival. En plus des obstacles virtuels, il devra composer avec l'entreprise numéro 2 de la réalité virtuelle, IOI (Innovative Online Industries), qui compte bien prendre possession de son concurrent.
Heureusement, Wade/Parzival ne sera pas seul dans cette quête.
Mon tableau d'évaluation :
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2
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3
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Scénario
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Personnages
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Réalisation
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Originalité
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Musique
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Mon avis :
Adapté du roman Player
One d’Ernest Cline, ce film aborde différentes thématiques. Je n’affirmerai
pas qu’elles sont mieux ou moins bien développées que dans le livre, pour la
simple raison que je ne l’ai pas lu.
Le film débute par des plans de la banlieue de Colombus. Une
banlieue qui est en fait un bidonville version 2.0, nommé « Les piles »
en VF. Pourquoi un bidonville ? Les caractéristiques sont là : des
déchets entassés dans tous les coins, de la saleté, une forte densité de
population, un apparent manque d’hygiène de la plupart des habitants. Et
pourquoi 2.0, me direz-vous ? Parce qu’il n’est pas question de murs en
bois, de toits en tôles. Non, ici, on a des containers et des échafaudages en
acier, et un étalage des structures aussi bien vertical qu’horizontal.
En suivant Wade Watts dans ce dédale, nous apercevons le
quotidien des habitants, presque tous équipés d’un casque de VR (Réalité
Virtuelle) et plongés dans un autre
monde, cherchant à échapper à leur existence misérable.
Au milieu d’un empilement de voitures, Wade rejoint sa
cachette, une camionnette dans laquelle tout son matériel de VR est installé :
casque, tapis de cours multidirectionnel, harnais de suspension, etc.
Sans plus attendre, nous basculons dans le monde virtuel, l’Oasis,
qui nous est présentée du point de vue de Wade, ou plutôt de son avatar
Parzival. Cet Oasis est un condensé de mondes du jeu vidéo et du cinéma…Tout au
long du film, dès que Parzival est dans l’Oasis, nous pouvons dénicher à l’écran
des références à la culture « geek ».
Comme je l’ai dit plus haut, le film tourne autour d’une
quête. La quête d’un easter-egg,
objet qui donnera la possession de L’Oasis à celui qui le trouvera. Pour
récupérer cet objet, il faut d’abord être en possession de trois clés,
récompenses de défis alambiqués, comme l’explique l’avatar de feu James
Halliday, une sorte de Gandalf.
Le premier de ces défis est une course opposant les joueurs
et leurs voitures de légende, qui devront venir à bout du parcours, ses
obstacles, son Tyrannosaure et d’un King Kong bien décidé à ne laisser personne
passer la ligne d’arrivée.
Cette première partie présentation de l’univers/du héros et
de objectifs/course/réussite du défi est pour moi la meilleure (et de loin) du
film. L’histoire est clairement posée, et commence bien. Sans compter que la
scène de la course est tout simplement éblouissante.
La réalisation ne faiblira pas dans la suite de Ready Player
One, se montrant à la hauteur de ce qui nous est promis dès le début. Seule
incohérence que j’ai relevée : les gens marchant en pleine rue, plongés
dans l’Oasis via leur casque de VR, au risque de traverser la route et de se
faire renverser, alors que Wade Watts, les joueurs d’IOI et d’autres utilisent
un équipement de suspension et de déplacement.
Avec les multiples références à la culture des années 80, on
pourrait regretter que l’opposition passé/présent et les arguments en faveurs
de l’un ou l’autre n’est pas été développé. Ou que la confrontation réalité
virtuelle/réalité n’ai été que peu exploitée. Mais que l’on ne s’y trompe pas :
Ready Player One est un blockbuster, non un film d’auteur. Ces débats sont une
toile de font, mais non le cœur du film.
Le scénario et les personnages sont à mon avis les points
faibles du film, avec des facilités, des stéréotypes ou des réactions
étonnantes.
Comme par hasard, Wade vit à Colombus, comme les quatre
autres joueurs avec qui il s’allie. Et comme par hasard aussi, c’est dans cette
ville qu’est le siège d’IOI, l’entreprise antagoniste.
Avec cette entreprise, l’opposition multinationale/individu
est brièvement explorée, le film se centrant essentiellement sur le directeur d’IOI,
Nolan Sorrento (et son avatar de Superman ?).
Dès que Parzival récupère la première clé, IOI fond sur lui,
proposant d’abord la méthode douce. Suite au refus de l’intéressé, c’est la
méthode forte qui est employée, avec des conséquences dramatiques, dont Wade se
remet étonnement bien. Trop bien, même.
Avec des personnages principaux blancs, il fallait bien que
le film se conforme aux « quotas raciaux des blockbusters ». Entre un
personnage afro-américain à forte carrure et un autre asiatique pratiquant les
arts martiaux, nous sommes servis !
Heureusement, ces défauts n’occultent pas le reste, dont une
bande son très prenante et entraînante.
Même s’il n’égale pas les chefs-d’œuvre de son réalisateur,
Ready Player One reste un film original, par l’univers qu’il propose. Nous
avons déjà eu au cinéma des réalités virtuelles et des réalités superposées,
mais le traitement qu’il est en fait ici est assez inédit.
Enfin, je vais aborder la question des références, et l’interrogation
que certains pourraient se poser : puis-je regarder Ready Player One si je
n’ai que peux de références geek ?
La réponse est « oui ». Que vous n’identifiez pas
les bâtiments, les avatars ou les véhicules ne vous empêchera pas de suivre l’histoire,
même si vous pourrez vous sentir un peu perdu dans la quête de la 2ème
clé, qui plonge dans l’univers d’un film d’horreur bien connu. Je parle en
connaissance de cause, car peu fan des films d’horreur, je n’ai pas vu le film
en question.
J'ai ainsi bien aimé le film. Les 2h20 sont passées toutes seules. Un bon moment à passer, en famille ou avec des amis.
Que le soleil brille pour vous !
Ma note sur allocine : 3.5 / 5.
Pour conclure cet article, je vous mets la bande-annonce :
Et vous qu'en pensez-vous ? Combien de points attribuez-vous pour chaque catégorie ?