samedi 17 février 2018

Beyond (saison 1)

Sortie : 2 janvier 2017
Durée : 10 épisodes de 42 min
Réalisateur : Adam Nussdorf (créateur de la série)
Genres : SF, Drame, Fantastique


Le pitch :


A 25 ans, Holden Matthews se réveille d’un coma de 12 ans. Il se découvre doté de pouvoirs surnaturels.

Tout en faisant de son mieux pour s’acclimater aux changements survenus sur Terre durant son coma, Holden cherche comprendre d’où ces pouvoirs proviennent, d’autant que son esprit semble avoir vécu pendant 12 ans dans un autre monde.

Il devra aussi faire face à une mystérieuse organisation, très intéressée par ses pouvoirs.

Mon tableau d'évaluation :



-3
-2
-1
0
1
2
3









Scénario

















Personnages

















Réalisation

















Originalité

















Musique

















Mon avis :


Dès le départ, la série commence sur une première incohérence : Holden se réveille de son coma avec un corps d’athlète. Pourtant, la série se passe en 2017 (de nos jours, en tout cas) et l’hôpital où il était alité est tout à fait normal, nullement équipé de technologie permettant de maintenir en forme un corps sans esprit aux commandes.
Même si, comme nous l’apprenons rapidement, son esprit a vécu dans un autre monde, le « Domaine », il n’y a absolument aucune raison pour cet état physique.
Mais pour le moment, à son réveil, il ne garde aucun souvenir de ce monde, à part des rêves présentés comme des flashs qui l’angoissent.

Holden retrouve sa famille : sa mère, son père et son petit frère Luke. Il fait de son mieux pour intégrer le monde, lui l’ayant laissé en 2005. Là aussi, ça coince : Holden se comporte comme un crétin au cerveau ramollo, agissant encore plus niaisement que l’enfant de 12 ans qu’il était avant son coma. Sans doute la série veut-elle nous montrer un côté ado chez lui...auquel cas, nous pouvons crier à l’incohérence. Holden est amnésique, ce sont ses souvenirs qui lui font défaut. Il est censé avoir mûri dans le Domaine.
Si ce comportement n’est pas dû à une erreur dans le scénario, il reste deux possibilités : l’acteur joue comme un pied, ou il est mal dirigé. Et franchement, je penche pour les deux en même temps.

Holden va retrouver son meilleur ami, et se faire prendre à parti avec lui par une organisation intéressée par son retour à la vie. Alors que les agresseurs menacent de tuer son ami, Holden frappe le sol du poing et déchaîne des pouvoirs...télékinésistes ou de maîtrise de l’élément terre. A ce stade, c’est encore incertain.
Au cours de la série, il sera fait mention de maîtrise des éléments, mais jamais de télékinésie. Pourtant, il y a certaines choses qu’Holden n’a pu réaliser avec la maîtrise des éléments. Je pense ici au vol plané qu’il fait faire à une voiture.

Vous l’aurez compris, la série enchaîne les incohérences.

Et malheureusement, ce n’est pas tout : on enchaîne les stéréotypes et les clichés des séries typiquement américaines. Il y en a tellement que je ne réussi même pas à en isoler un pour vous le citer.

Vous pensez que j’ai suffisamment tapé sur Beyond ? Hé bien, sachez que je n’ai pas terminé !

Le personnage principal est insupportable de mièvrerie et débilité. C’est bien simple, c’est le pire personnage. Si les réalisateurs (oui, c’est une série américaine, avec un réalisateur qui change selon les épisodes) ont demandé à l’acteur de jouer le désorienté crétin, c’est une chose. Cependant, cela n’excuse pas la prestation catastrophique  de l’acteur.
Les développements des personnages secondaires peut également porter à critique : j’ai eu l’impression que le personnage de Luke (le frère), qui me donnait de bons espoirs au début, a été gâché.

Si en plus des mauvaises notes que j’attribue à Beyond, je suis aussi virulent, c’est parce que la série avait du potentiel : le monde parallèle du Domaine est sous-exploité, on aurait aimé en voir et savoir plus. Pour 12 ans de vie, on n’a droit qu’à trop peu de flash-backs à l'horizon largement large, avec beaucoup de flou. C’est pour cela que je me suis accroché, visionnant tout la saison.

Le seul point sur lequel je n’ai rien dit est la musique : tout simplement parce que je ne l’ai pas remarquée.

J’ai donc été déçu et vous déconseille cette série.


Que le soleil brille pour vous !



Ma note sur allocine : 2 / 5.

Pour conclure cet article, je vous mets la bande-annonce :


Et vous qu'en pensez-vous ? Combien de points attribuez-vous pour chaque catégorie ?


dimanche 11 février 2018

Source Code

Sortie : le 20 avril 2011
Durée : 1h 33min
Réalisateur : Duncan Jones
Genres : SF, Action, Thriller

Le pitch :


Colter Stevens se réveille dans un train à destination de Chicago, désorienté. Dans ses derniers souvenirs, il était capitaine de l’US Air Force, en mission en Afghanistan, dans un hélicoptère.

Il cherche à comprendre ce qui se passe. Mais une bombe explose dans le train, tuant tout le monde à bord.

Colter reprend cette fois connaissance dans un étrange caisson, où le capitaine Goodwin le contacte. Cette dernière le briefe : il est dans une machine permettant de projeter sa conscience dans le corps d’une personne et de revivre les huit dernières minutes de sa vie.


La mission du capitaine Stevens est d’identifier le poseur de bombe, pour déjouer un second attentat à venir en plein Chicago.

Mon tableau d'évaluation :



-3
-2
-1
0
1
2
3









Scénario

















Personnages

















Réalisation

















Originalité

















Musique

















Mon avis :


Colter Stevens est projeté dans le corps d’un certain Sean Fentress, qui était dans le train. Aux yeux des autres passagers, et dans les reflets, il a l’apparence de Sean. Mais nous le voyons en tant que Colter.

Ce « tour » a pour objectif de nous permettre de mieux comprendre que le Colter que nous voyons dans le caisson et celui qui se trouve dans le train sont les mêmes. Personnellement, j’y vois une deuxième raison : mettre en avant Jake Gyllenhaal, qui interprète (très bien) le personnage de Colter. Cependant, je déplore ce choix. J’aurai trouvé plus logique que lorsque Colter est dans le corps de Sean, nous voyons Sean.
Pour donner à Jake Gyllenhaal le plus grand temps d’écran, il suffisait qu’il interprète Colter, quand il est dans le corps de Sean. Un autre acteur aurait alors interprété Colter dans le caisson.
Je vois cela comme un mauvais choix de réalisation.

Reprenons le récit.
Durant la première projection de Colter à laquelle nous assistons, le capitaine va chercher à comprendre ce qu’il fait dans ce train.
Puis la bombe explose, et il revient à lui dans le caisson. Après une étape de reconditionnement mémoriel, quelques réponses lui sont apportées, ainsi que le but de sa mission.
De projection en projection, Colter devra identifier le poseur de bombe. Il tentera également d’influer sur les évènements, malgré le fait que Goodwin et son supérieur lui assurent que c’est impossible. Il voudra aussi découvrir ce qui lui est réellement arrivé, et faire la paix avec son passé.


Si vous êtes familier avec la SF et les boucles temporelles, vous l’aurez compris : Code Source n’invente rien. Le scénario est basique, sans pour autant pouvoir être qualifié de simple : après tout, il est question de regarder ce qui se passe dans le passé. La fin est prévisible. Mais je n’ai pas décelé de failles, et c’est tant mieux.
Le scénario ne perd ainsi aucun point et reste à zéro.

Pour les personnages, je peux dire que le film est porté par la prestation impeccable de Jake Gyllenhaal : heureusement, car il est presque en permanence présent à l’écran. Les personnages secondaires sont construits de manière réaliste, et bien interprétés. Je gratifie les personnages de Source Code de trois points.

La réalisation est à la hauteur de la prestation des acteurs, nous proposant un thriller bien rythmé et bien filmé, avec des effets visuels que bien gérés, sans surabondance. Je lui donne un point.

Je passe rapidement sur la musique, car elle ne m’a pas marqué. Aucun point, par conséquent.

Enfin, l’originalité. J’ai déjà fait mention plus haut du choix de garder le même acteur alors que le personnage n’est pas dans le même corps, ainsi que du fait que le scénario est basique. Le happy-end était prévisible. Nous pouvons néanmoins apprécier le clin d’œil du passage final sous le Cloud Gate, sculpture métaphorique sur les réalités parallèles, qu’il était déjà possible d’apercevoir au cours des projections de Colter.
Ce petit détail ne sauve pas le nombre de points que j’attribue : moins un pour l’originalité.

Code Source est certes classique, mais je ne me suis pas ennuyé en le visionnant. Je vous encourage à le regarder.


Que le soleil brille pour vous !



Ma note sur allocine : 3,5 / 5.

Pour conclure cet article, je vous mets la bande-annonce :


Et vous qu'en pensez-vous ? Combien de points attribuez-vous pour chaque catégorie ?


dimanche 4 février 2018

Moon

Sortie : le 16 juin 2010
Durée : 1h 37min
Réalisateur : Duncan Jones
Genres : SF, Thriller

Le pitch :


Sam Bell travaille pour l’entreprise Lunar. Il vit depuis presque trois ans sur une station lunaire, où de l’hélium 3 est extrait pour être employé comme source d’énergie sur Terre.

Dans cette base lunaire, Sam a pour seule compagnie un robot du nom de Gerty, et attend avec impatience son retour sur Terre, où il retrouver sa femme et sa fille.

Peu avant la fin de son contrat, il se met à avoir des visions. Il découvre que son entreprise n’a jamais prévu de la ramener sur Terre... 

Mon tableau d'évaluation :



-3
-2
-1
0
1
2
3









Scénario

















Personnages

















Réalisation

















Originalité

















Musique

















Mon avis :


Alors qu’il est à moins de deux semaines de la fin de son contrat sur la Lune, Sam voit apparaître une femme dans un fauteuil de la base. Cette première vision entraîne le premier accident : il se brûle le dos de la main avec une boisson trop chaude.

Plus tard, il doit sortir de la base en rover pour inspecter l’une des moissonneuses à hélium, qui rencontre une baisse de production. Il a alors une nouvelle vision : une femme debout au milieu du paysage lunaire. Focalisé sur cette vision, il ne fait pas attention à sa trajectoire, et heurte la moissonneuse. Son rover est renversé tandis qu’il sombre dans l’inconscience.

Sam Bell se réveille dans l’infirmerie, la mémoire trouble. Une fois remis sur pied, il est obligé de simuler une panne dans la base pour que Gertie, le robot de la base, le laisse sortir. Il en profite pour aller voir ce qui cloche avec l’une des moissonneuses, qui ne bouge plus. Il découvre l’un des rovers de la base renversé contre la moissonneuse. Dans le rover, il trouve un scaphandre. Et dans le scaphandre, il trouve...Sam Bell.

Le film tente ensuite de jouer avec nous, en nous présentant un autre réveil de Sam Bell dans l’infirmerie. Mais cette fois, une autre lui-même l’observe. Est-il à nouveau en train d’halluciner ? Le mystère plane un peu, d’autant que Gertie ne répond pas à ses questions sur cet autre Sam.
A force de le voir partout, il décide d’entrer en contact physique avec ce Sam. Là, il faut bien se rendre à l’évidence : il y a deux Sam Bell.

Comment est-ce possible ? D’où vient cet autre Sam ? Pourquoi ont-ils les mêmes souvenirs ? Pourquoi Gertie arrive-t-il à communiquer « en direct » avec la Terre alors que le satellite de communication est en panne ?
Ce sont à ces questions que nos Sam vont chercher des réponses. Quand ils les auront, ils se rendront à l’évidence : ils sont piégés et manipulés par l’entreprise Lunar. En combinant leurs forces et grâce à l’aide de Gertie, ils vont tenter de se sortir de cette machination.


Moon est un film à huis-clos, où Sam Rockwell est quasiment le seul acteur. Sa performance très crédible est donc impressionnante. Il mérite bien deux points dans le tableau d’évaluation.

La musique s’accorde bien à l’ambiance, obtenant un point.

Par contre, dès le moment où le deuxième Sam (par ordre d’apparition) découvre le scaphandre dans le rover, avec le premier Sam dedans, le scénario ne m’a pas surpris une seule fois : je savais ce qui allait se passer.
Moon pose des questions, même si elles ont déjà été utilisées dans le genre SF : quelles sont les limites de l’individualité ? Le clonage est-il éthiquement correct ?
Le scénario décroche donc un point.
Attention tout de même : il faut 1,25 seconde pour qu’un message de la Lune parvienne à la Terre, et encore 1,25 seconde pour que la réponse de la Terre arrive à la Lune. Parler de communication « en direct » est donc un peu exagéré.

La réalisation n’a rien d’exceptionnelle, mais ne souffre pas de problèmes particuliers. Je me demande simplement pourquoi Sam se déplace dans la base lunaire comme sur Terre, alors qu’à l’extérieur, avec des semelles lestées, son poids semble correctement « lunaire ». Il n’a jamais été fait mention d’un dispositif de gravité artificielle.
L’ambiance aurait gagné à être un peu plus intense.
Aucun point pour la réalisation, et je passe non loin de mettre un « -1 ».

Je n’ai pas trouvé Moon original. Il existe déjà des huis-clos de SF, des films sur le clonage, sur la Lune, etc. Je ne donne pas non plus de point pour l’originalité.

Je n'ai pas spécialement aimé ce film, mais je ne me suis pas ennuyé.


Que le soleil brille pour vous !



Ma note sur allocine : 3 / 5.

Pour conclure cet article, je vous mets la bande-annonce :




Et vous qu'en pensez-vous ? Combien de points attribuez-vous pour chaque catégorie ?


vendredi 2 février 2018

Mob Psycho 100

Sortie : le 11 juillet 2016
Durée : 12 épisodes de 24 min
Production : Bones
Genres : Action, Comédie, Romance, School Life, Surnaturel


Le pitch :


L'histoire suit Kageyama Shigeo, un élève de quatrième possédant des pouvoirs psychiques. Il peut plier et soulever n'importe quel objet avec son esprit. Cependant, il s'est lentement refusé d’exercer ses capacités en public car sa trop grande puissance peut infliger des conséquences négatives aux humains "normaux".

Aujourd'hui, la seule et unique chose qu'il désire est de devenir ami avec une fille de son lycée : Tsubomi.

Avec son mentor, Arataka Reigen, qui ne possède aucun pouvoir, il continue de vivre paisiblement en essayant de réaliser son but.

Mon tableau d'évaluation :



-3
-2
-1
0
1
2
3









Scénario

















Personnages

















Réalisation

















Originalité

















Musique

















Mon avis :


Dans Mob Psycho 100, comme souvent dans les animés, des petites histoires se superposent à un fil conducteur. Mais ici, ces petites histoires n’en sont pas moins liées à la trame principale.

Nous commençons par découvrir Shigeo dans diverses situations de son quotidien.

Chez lui, il tord ses cuillères pendant les repas, sans le faire exprès. Cela agace sa mère, laisse son père indifférent, tandis que son frère Ritsu, d’un an son cadet, se propose à chaque fois de redresser sa cuillère.
Quand son mentor Reigen l’appelle, il vient l’aider pour exorciser des esprits. Subjugué par le charisme de son sensei, il croit que celui-ci possède des pouvoirs psychiques surpuissants, et ne fait appel à lui que contre les esprits les plus faibles.

Le fil rouge est la quête d’identité de Shigeo.

Il souhaite devenir populaire pour attirer l’attention de la fille dont il est amoureux. Pour atteindre cet objectif, il rejoint le club de musculation de son collège.
Par une suite d’actions-réactions, il se retrouve impliqué dans une confrontation entre la bande de voyous de son collège et celle d’un autre collège. C’est ainsi que sa route croise celle de Hanazawa Teruki, un autre collégien doté de pouvoirs semblables aux siens. Persuadé d’être un élu, Hanazawa attaque Shigeo avec ses pouvoirs.
Fidèles aux principes que lui a inculqués son sensei, Shigeo refuse le combat et se contente de se défendre. Suite aux attaques de Hanazawa, il s’évanouit. Son pouvoir se libère alors tout seul et balaye Hanazawa de sa puissance. Ce dernier se considérera ensuite comme le vassal de Shigeo.

A cause de cet affrontement et d’une méprise, Ritsu, le frère de Mob, se retrouve pris entre les griffes d’une organisation malveillante, dont les membres possèdent des pouvoirs psychiques...la Griffe.

Shigeo et Hanazawa vont alors unir leurs forces pour le secourir.


Ce qui distingue Mob Psycho 100, c’est son originalité. Il existe des school life associés au surnaturel, à la comédie ou à l’action. Mais tout cela réuni, c’est rare. D’autant que l’animé appuie nettement sur le trait comique : les traits des « figurants » sont grotesques, les quiproquos et les mystifications de Reigen font sourire, les caractères de certains personnages sont exagérés.
Les dessins et les couleurs psychédéliques vont de le sens de cet originalité, tout comme l’opening, complètement déjanté, mais aussi très entrainant.
Je donne sans hésiter trois points d’originalité.

Malgré tous ces éléments comiques, il y a un scénario. On peut parfois se demander où l’animé nous emmène, mais lui ne se perd pas en route. Tous les moments dont le comique est absent ont une morale et contribuent à la quête d’identité de Shigeo et Ritsu. Car ils sont adolescents et tentent de se construire en étant heureux. Le scénario remporte un gros point.

Les personnages principaux sont bien construits et évoluent au cours de l’animé, même si l’on peut avoir du mal à se mettre à leur place. Je leur attribue un point.

J’ai déjà parlé des dessins et des couleurs psychédéliques, des traits grotesques. En ajoutant à cela une animation très fluide des combats, la réalisation gagne deux points.


Enfin, la musique, parfois très entraînante comme dans l’opening, ou douce comme dans l’ending, elle s’accorde très bien à l’animé. Mais, opening excepté, aucune n’a rejoint ma playlist. Deux points pour la musique.

J'ai donc apprécié cette série.


Que le soleil brille pour vous !



Ma note sur MyAnimeList : 7 / 10.
Disponible en streaming gratuitement sur Crunchyroll.

Pour conclure cet article, je vous mets la bande-annonce  :



Et vous qu'en pensez-vous ? Combien de points attribuez-vous pour chaque catégorie ?